Choisir son terrain de camping : les bonnes pratiques

octobre 14, 2019 0 Par admin

Tous les signaux sont au vert : le camping séduit toujours plus. En diversifiant leurs offres les propriétaires de camping engrangent plus de bénéfices. Les réservations ont augmenté de 7% en juillet 2019 et le chiffre d’affaires se monte à 2 milliards en dix ans. C’est le moment de vous intéresser à cette catégorie d’immobilier atypique.

Achat d’un terrain de camping : l’importance du diagnostic immobilier

Un diagnostic immobilier est indispensable avant de vous engager financièrement. En plus des diagnostics obligatoires (termites, servitudes, risques naturels et technologiques, etc.) évaluez attentivement les points suivants :

  • Environnement (orientation,bruit, etc.),
  • Qualité des infrastructures,
  • État des mobil-homes,
  • Connection internet (de plus en plus demandée),
  • Présence de concurrents.

Enfin, étudiez le bilan d’exploitation.

Il est finalement plus simple et rassurant d’acheter un camping déjà existant plutôt que de partir de zéro. Si vous êtes débutants, préférez l’achat d’un terrain de camping plutôt modeste. Vous pourrez le faire évoluer selon vos finances, votre énergie et la clientèle. Dans tous les cas concentrez-vous sur son potentiel de développement : surface piscinable, redistribution des parcelles, agrandissement envisageable, etc. Ayez en tête qu’une réserve naturelle ou un site classé limiterait votre expansion. Organisez votre terrain pour obtenir plusieurs sources de revenus :

  • ⅓ forfaits locatifs,
  • ⅓ forfaits annuels,
  • ⅓ en terrains nus.

Pour vous faciliter la tâche et éviter les erreurs, vous pouvez vous faire aider par un professionnel du secteur comme gestion-camping.com

 

Les démarches administratives

Selon que le terrain de camping est déjà existant ou bien à créer de toutes pièces, les démarches diffèrent.

Camping déclaré

Une déclaration à la mairie est obligatoire pour une capacité de 20 clients, soit six hébergements. Il faut qu’il y ait un point d’eau potable certifié, un lavabo et un wc. Le “camping à la ferme” fait partie de cette catégorie.

Camping aménagé

Un certificat de conformité de travaux est exigé. En outre, vous devez obtenir un permis d’aménager auprès de la mairie ou de la préfecture dont dépend votre terrain. La licence IV est obligatoire si vous servez de l’alcool.

Les différents types d’hébergement en camping

Les tentes

Le symbole du camping par excellence ! Aucune déclaration n’est nécessaire. Vous pouvez installer une borne électrique sur quelques emplacements nus. Les options payantes augmentent l’attractivité et la rentabilité.

Les mobil-homes et les caravanes

Même s’ils restent à poste dans les campings, ils doivent conserver leur matériel de traction et leurs roues.

Les habitations légères de loisir (HLL)

Elles sont fixes. Ce sont les chalets, les bungalows et autres cabanes. Au-delà de 35m2 elles doivent être déclarées auprès de la mairie ou de la préfecture.

Sauf exception, toute autre installation est interdite en France (abris en tôle par exemple). Seuls sont tolérés les éléments décoratifs ou les extensions qui ne dégradent pas le site. Leur implantation ne doit pas excéder 30% de la surface totale des emplacements.

Bon à savoir : la valeur vénale d’un camping dépend également de l’attractivité de la région. Son prix varie selon qu’il est en bord de mer, en campagne, etc.